Imagerie hyperspectrale et colorimétrie
Révéler la palette du passé
Le laboratoire dispose de techniques d’imagerie hyperspectrale et de colorimétrie pour une analyse approfondie des œuvres. Ces méthodes offrent une vision unique des matières colorantes, des matériaux et des détails cachés, ouvrant ainsi une nouvelle fenêtre sur l’histoire et l’art. Elles fournissent des indices sur l’utilisation des couleurs et éclairent les pratiques artistiques des sociétés du passé.
Imagerie hyperspectrale : capturer les signatures spectrales
L’imagerie hyperspectrale repose sur la capture de données à des centaines de bandes spectrales, permettant de révéler des informations précieuses sur la composition des surfaces. Chaque bande correspond à une longueur d’onde spécifique, fournissant des signatures spectrales distinctes des matériaux. Cela permet d’identifier les pigments utilisés dans les œuvres d’art, de détecter des altérations non visibles à l’œil nu, et même de révéler des inscriptions ou des détails effacés par le temps.
Colorimétrie : une approche quantitative de la couleur
La colorimétrie est une technique qui quantifie et analyse la couleur des objets. Elle repose sur la mesure précise des propriétés chromatiques, comme la teinte, la saturation et la luminosité. En histoire de l’art, cette méthode permet d’étudier l’évolution des couleurs dans les œuvres, de déterminer l’usage de pigments spécifiques, et même de reconstituer l’apparence originale d’une œuvre avant les altérations liées au temps.
Publié le 30 novembre 2021 , mis à jour le 17 octobre 2023.